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LES  MINES  ET  FILATURES, PATRIMOINE  DE  FRANCE

 

 

 

 
Inventaire général du patrimoine culturel


Mine de SOUNALOU

 

En 1687 : mine de charbon affermée à plusieurs particuliers par le prieuré Notre-Dame de Sumène.
Gisement redécouvert en 1775 par de Genssane qui le remet en exploitation. Concession dite de Sounalou en mars 1809 à Aigoin de Ganges (Hérault) . Vendue vers 1828 à la Cie Farel, elle devient une annexe de celle de Cavaillac (Molières-Cavaillac) .


Vers 1846, elle est rachetée par la société Hachette qui prend le nom de Cie des Mines du Vigan et de Sounalou, mais l' exploitation reste insignifiante.
Vers 1875, création de la Société Houillère de Sumène qui reprend le site, le modernise et créé une usine d' agglomération.
Vers 1887, fusion avec la Société des Mines de Prades et Niegles (Ardèche) , sous le nom de Société Nouvelle des Mines de Niegles, Prades et Sumène puis Cie Houillère de Prades, Niegles et Sumène (1903) . Arrêt avant 1910.

Reprise pendant la Seconde Guerre mondiale et construction d' un petit ensemble d' exploitation par la S.A. des Ciments Français qui cherchent à se conserver une source de combustible non nationalisée. Fin et démolition de la plupart des bâtiments en 1956.

Les anciens ateliers de triage et trémies ont servi ensuite à l' incinération des ordures de la commune.




Mine de fer, zinc et plomb des Deux Jumeaux, route de Ganges

1807 : concession à A. Méjean pour le fer destiné à sa forge catalane de Peyregrosse. En 1828, confirmation de la concession à Méjean, exploitation assurée par Martin Guérin de Ganges. Le minerai est transporté à Alès.
1868 : concession pour le zinc et le plomb, exploitation à ciel ouvert (site dit de la Grande Tranchée) et par galeries, construction d' un four puis d' un deuxième. Le minerai grillé est transporté à Saint-Laurent-le-Minier.

Arrêt vers la fin du siècle. Reprise vers 1920 mais fin avant 1930.




Usine de préparation de produit minéral (usine d'agglomération de houille) des mines de Sumène
S.C.I. les Briquettes ,route de Saint Roman
  
Usine d' agglomérés de charbon au brai pur autorisée en 1878 à E. Sarran, ingénieur de la Société Houillère du Vigan et Sumène, installée à la place d' un moulin à huile fonctionnant à la vapeur depuis 1866 et appartenant au docteur Louis Beau, à Sumène, actionnaire de la société. Agrandissement avec construction de bureau en 1898 par la Société Nouvelle des Mines de Prades, Niegles et Sumène. Fin vers 1908, transformation en hangar puis en maison.




 Filature (Filature de Soie) dite Filature Mauries
La Placé , Grand Rue - rue du Temple
 
Filature de soie Jean Antoine Mauries attestée en 1820, date de la mise en activité de la chaudière. Nouvelle filature construite en 1841 et agrandie en 1864. En 1926 filature Marcel Cambon puis Noualhac ; détruite vers 1980.



Filature (Filature de Soie) dite Filature Veuve Mollis
Rue de la Coste
 

Maison, fabrique et filature de Jean Mollis attestées en 1798 ; mise en activité de la chaudière en 1820. En 1839 médaille de 2e classe en bonneterie à l' exposition de Montpellier puis en 1855 médaille de 2e classé en soies et bonneterie à l' exposition universelle de Paris.
Augmentation de construction en 1855 et 1864 par la veuve Mollis ; repris par Paul Triaire puis par son fils Hippolyte.
Arrêt de la filature en 1913 . Actuellement salle Jeanne d' Arc.




Filature, moulinerie (Filature de Soie, Moulinerie de Soie) dite Filature Journet

Filature de soie de Jean-Louis Journet attestée en 1828, date de la mise en activité de la chaudière. Reprise par Vallelion Frères qui reconstruisent la filature en 1854. En 1855 : médaille de 1ère classe à l' exposition universelle de Paris. Réunie au moulinage de Corsel et Cie en 1859, parcelles 572 et 573 de l' ancien cadastre. Devient fabrique de bonneterie en 1926.

Actuellement usine de bonneterie dite Jean Cévenne.




 






Filature, Moulinerie (Filature de Soie, Moulinerie de Soie) dite Filature Ducros
Lieu-dit La Dorelle




 
Moulinage de soie et maison construits en 1875 par Jean-Frédéric Ducros, d' après autorisation d' avril 1872. Agrandissement avec probablement installation d' une première filature en 1893. Partage en 1903 entre Ducros Josias (maison et moulinage arrêté avant 1910) et Ducros Elie (filature) .

Nouvelle filature construite en 1908 par Elie Ducros sur parcelle voisine C 242.

Bâtiment rural à partir de 1920.Le sous-sol de la moulinerie accessible par une trappe est traversé par un canal.
Roue à aubes en bois et cuivre de 2 à 2, 5 m de diamètre.
 
La 2e filature Ducros n' existe plus ; subsiste le bâtiment de la moulinerie qui a sans doute incorporé la 1ère filature. Deux bassines en terre vernissée sont encastrées dans la maçonnerie devant chacune des 6 fenêtres ; inscription J.F.Ducros sur façade.
 



 
Filature de bourre de soie Martin
Pont d' Hérault

Peignerie de bourre de soie construite en 1847 sur le site d' un moulin à blé et carderie appartenant à la veuve Martin ; en 1864 à Alfred Martin.
Reprise et agrandie des 1888 par la S.A. des filatures de schappe à Lyon.
Construction de magasins, réfectoire, logements pour ouvriers et atelier de décreusage ; la cité au nord, parcelle 811, porte la date 1891 ; modifications importantes en 1922 .

Arrêt de la filature de schappe en 1964 entraînant l' arrêt de la carderie ouverte vers 1886. Actuellement ateliers industriels divers appartenant à la chambre de commerce de Sumène.






Filature de soie Baumes ; puis cartonnerie Massal
 
rue de Villeneuve

Filature de soie construite par Antoine Baumes en 1872. Rachetée par Siméon Guéry en 1888. Agrandie en 1901 par Antoine Saby, gendre de Guéry. En 1926 : location par Noualhac et construction d' un étouffoir. 1956 : vente à Massal Germain, fabricant de cartonnages, devenu depuis la société Socama, fabricant de cartonnages. Bâtiments profondément modifiés, en particulier la plupart des ouvertures sont murées.La filature était équipée d' une chaudière et d' une machine à vapeur mais sans qu' une autorisation de fonctionnement n'ait été accordée.


Bâtiment rectangulaire avec toit sur piliers de briques séparant de larges ouvertures sensiblement carrées murées (briques creusés) lors de la transformation en cartonnage.





Filature de soie Bonneru
Pont du Recodier

 
Filature de cocons de Charles Bonneru attestée en 1816 lors de la mise en fonctionnement d' une chaudière à vapeur. Inondée et arrêtée en 1840 sans avoir subi de transformation.





Filature de soie de Tarteron
 
la Place

Filature de cocons de Jean-Marie de Tarteron, négociant, équipée d' une chaudière en 1821, agrandie et dotée d' une machine à vapeur en 1837. Ne semble plus mentionnée vers 1860. Transformée en serre avec modifications importantes du bâtiment par Ernest de Tarteron, avocat, en 1886.






Filature de soie, usine de bonneterie, puis ganterie Dussol
4 rue du Pont Neuf



Filature de soie construite par Julien Dussol en 1864 complétée en 1869 par sa coconière ; agrandie en 1882 pour servir de filature, bonneterie et ganterie. Vente en 1892 par les petits enfants Léon et Julie Dussol à Henri Jacquemin industriel. De 1922 à 1943 reprise par la S.A. suménoise de bonneterie de soie.

L'usine fût transformée ensuite en école libre et la coconière, en bureau et logement pour l' instituteur .

Actuellement louée par la paroisse à la mairie comme salle communale.





Usine de bonneterie de nylon SITEC
route de Ganges

Fabrique de bonneterie construite en 1949 par la S.A.R.L. Guy Labro et Hervé Toureille transformée peu après en S.A. Sitec (Société Industrielle Textile des Cévennes) .

Produit le bas de nylon Gigi des Cévennes.

Par suite de difficultés financières, le bâtiment change à plusieurs reprises de propriétaire avant la fermeture vers 1975.


Actuellement Imprimerie des Cévennes





Usine de bonneterie de soie Cannat
 
rue du Four - place du Temple

 


Construction en 1925 d' une usine de bonneterie de soie par J. Cannat, fabricant à métiers à Millau (Aveyron) en transformant 4 anciens immeubles du centre de Sumène dont un au moins avait abrité un atelier artisanal. Vers 1930 transformation S. A. des établissements J. Cannat.

Vers 1940 S. A. des manufactures réunies de tresses et lacets à Saint-Chamond (Loire)

Arrêt vers 1955 et vente comme maison à Maurice Bertrand, ouvrier bonnetier.

Vers 1990, démolition du principal atelier par la commune pour établir une place.




Usine de bonneterie de soie et de nylon La Séda
 
près de la Gendarmerie, route de Ganges

Atelier de tonnellerie remplacé en 1949 par une usine de bonneterie par la société la Séda. Plusieurs démolitions et transformation de bâtiments dans les premières années. Bas de soie et très vite de nylon sous la marque Jean Cévennes.

Bâtiment délaissé comme simple entrepôt lorsque la société se déplace dans les bâtiments de l' ancienne filature Journet vers 1980.




Usine de bonneterie de soie et de nylon Monna, actuellement La Coste
 
lieu-dit les Jonquières, route de Ganges

 



(Photos adressées par N.G -  merci)


Usine de bonneterie construite en 1925 par Pierre Monna en remplacement d' un atelier devenu trop petit en centre ville (usine Cannat) . Vers 1950 : produit les marques Graven, Cevenia, Sex Appeal et passe progressivement au synthétique.

Devient vers 1960 Bonneterie de La Coste actuellement exploitée par la Somadoc (Société de la Maille d' Occitanie)

 
 
 
Usine de bonneterie de soie et de nylon, dite Bonneterie Suménoise
rue des Ecoles




Usine de bonneterie de soie puis de nylon mise en service en 1911 par la S.A. Suménoise de Bonneterie, fondée en 1906. Nouveaux ateliers construits en 1920.

Vers 1950, spécialité de bas à maille fine sous la marque Ciel de France.

Fin vers 1955 puis reprise par la société Deltamaille, absorption par Firlingt et Cie et fermeture vers 1988.

Bâtiments actuellement inutilisés.

  
 




 

 
 



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